Merci Mme Calmy-Rey!
Merci Ueli Leuenbreger!

Par Nefail MALIQI
Journalist albanais a Genève

Vingt ans après de liberation et apres 12 ans d’indépendance du Kosovo, la jeune république est toujours confrontée à de sérieux défis économiques et politiques. Les signes de progrès sont toutefois nombreux.

La Suisse a reconnu le Kosovo comme État souverain le 27 février 2008, soit dix jours après sa déclaration d’indépendance. Jusqu’à présent, 114 des 193 États membres des Nations Unies ont reconnu le Kosovo, dont 23 des 28 États membres de l’EU ainsi que les États-Unis.

Il est nécessaire de faire progresser les processus de démocratisation et de tolérance dans la région, en accordant la priorité au dialogue.

 

Falemnderit! Merci Mme Calmy-Rey!

Selon l’agence de presse albanais “Presheva Jonë” basée à Genève, l’avacate de l’indépendance du Kosovo Mme. Micheline Calmy-Rey s’est intéressée très tôt à la médiation entre Serbes et Albanais de la province. La Suisse a été le premier pays à porter la question devant la communauté internationale. Le gouvernement kosovar a accepté le principe de la proposition de l’agence de presse “Presheva Jonë” (Le nom du Mme Micheline Calmy-Rey au Kosovo) qui souhaitait une telle reconnaissance.

Avec plus que 200 000 personnes, la Suisse accueille l’une des plus importantes diasporas kosovares en Europe. En 2019, les Kosovars installés en Suisse ont envoyé environ 200 millions de francs dans leur patrie.

Le 30 juin 1999, quelque 63 000 personnes provenant de la République fédérale de Yougoslavie (dont environ 60 000 originaires du Kosovo) se trouvaient en Suisse au titre de l’asile.

Fin janvier 2000, environ 45 000 personnes avaient quitté la Suisse dans le cadre de la phase 1 du programme d’aide au retour.

Nombreux sont ceux qui considèrent le Kosovo comme le 27e canton de la Confédération en raison de la forte présence de Kosovars en Suisse.

Un «copier coller» du modèle suisse dans cette toute jeune nation fait figure de fantasme. Mais il est certain qu’il est nécessaire de faire progresser les processus de démocratisation et de tolérance dans la région, en accordant la priorité au dialogue entre les communautés du pays et de ses voisins.

Le Kosovo m’a surpris, ce que nous lisons et voyons dans certains médias en Suisse ou en Europe. Des contacts avec les gens, avec des jeunes généreux et accueillants. Peut-être un peu pauvre mais riche en cœur Ces jeunes ne sont pas seulement les perspectives du Kosovo, mais aussi les perspectives européennes, à ecrir l’agence de presse “Presheva Jonë” basée à Genève

La Swisscoy doit rester engagée au Kosovo jusqu’à fin 2023.. La Suisse est le principal bailleur de fonds du Kosovo dans le secteur de l’eau. Depuis 1999, la Suisse a financé 22 projets d’eau à hauteur de 45 millions de francs, contribuant ainsi à relever de 44 à 76% la proportion de la population du Kosovo desservie en eau potable.

Les prestations suisses ont été adaptées aux besoins de la KFOR. Le contingent est passé de 235 à 190 militaires en avril 2018, puis à 165 depuis octobre 2019. Une partie des moyens a été ramenée en Suisse, notamment des véhicules blindés.

Depuis octobre 1999, l’amée suisse participe à la Kosovo Force multinationale. A ses débuts, la Swisscoy était une compagnie logistique non armée. Elle a ensuite adapté ses tâches et ses effectifs aux besoins de la KFOR.

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