Genève, 8 novembre – L’agence d’information kosovare «Presheva Jonë», basée à Genève, avait lancé l’idée de nommer «Calmy-Rey» une place de Pristina (2011) hommage au soutien de la conseillère fédérale démissionnaire pour l’indépendance du pays
Mais, l’ancien présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey aura pas une place à son nom au Kosovo, meme si le gouvernement kosovar a accepté le principe de la proposition de l’agence de presse “Presheva Jone”, qui souhaitait une telle reconnaissance à Pristina ou à Theranda, la ville où se trouve la mission de la Swisscoy. « La Suisse et M.Calmy-Rey resteraient toujours un symbole de paix pour les Kosovars. C’est une bonne idée une telle proposition comme une «remboursement». Elle a mérite apres tout qu’est-ce que elle a fait pour notre pays..», a déclaré l’agence de presse “Presheva Jonë” basée à Genève Enver Hoxhaj, le ministre des Affaires étrangères du Kosovo avant cinq ans (23 septembre 2011).
Schneider-Ammann: La Suisse est prête à contribuer à faire avancer le processus de dialogue entre le Kosovo et la Serbie
Johann Schneider-Ammann. le président de la Confédération suisse, dans une interview exclusive à l’agence de presse « Presheva Jonë » basée à Genève, a parlé du rôle de la Suisse dans le domaine politique, économique et militaire au Kosovo dix ans après son indépendance. « La situation actuelle au Kosovo, en général, est bien par rapport à celle d’avant 1999, grâce à la communauté internationale, y compris la Suisse avec ses partenaires l’ONU et l’OSCE.
Cependant au Kosovo il reste encore à faire, surtout il reste à se battre contre le crime organisé, la corruption et le chômage, ceci afin de freiner la migration dans ce petit état vers notre pays et les pays occidentaux » a dit le président de la Confédération Schneider-Ammann en début d’interview à l’agence de presse « Presheva Jonë ».
Le président suisse a exprimé son inquiétude et sa préoccupation de la Suisse et de la communauté internationale sur la situation au Nord du Kosovo, à Mitrovica. « Sur Nord du Kosovo et sur les autres problèmes entre le Kosovo et la Serbie, il faut résoudre cela de manière pacifique et en donnant la priorité au dialogue. Notre gouvernement rejette toute forme de violence pour résoudre l’incompréhension entre les parties. Sur cela j’ai été également clair lors de la dernière rencontre à Berne, il y a quelques jours, avec le premier ministre serbe Alexander Vucic. C’est pourquoi nous n’appuyons que le dialogue. Il n’y a pas d’autre alternative. La Suisse est prête à contribuer à faire avancer le processus de dialogue, qui se déroule à Bruxelles, entre le Kosovo et la Serbie qui, ces derniers jours, va mal… » a ajouté le président Johann Schneider-Ammann.
A la question posée par l’agence « Presheva Jonë » sur la mission de la Swisscoy au Kosovo, le président helvétique a répondu « La Suisse appuye la présence des militaires suisses au Kosovo pour mettre la paix et la stabilité dans la région. Je ne pense pas que ce soit le moment de se retirer de cette région. De toute façon c’est le Parlement qui doit se décider sur l’avenir de la Swisscoy dans cette région. »
