dhunasexc1Le rapport de l’OSCE souligne que les principales victimes ont été les jeunes hommes, les femmes et les enfants. “Les meurtres, détentions arbitraires et tortures visaient particulièrement les jeunes Albanais du Kosovo en âge de combattre”, indique le rapport. “Les femmes ont aussi fait l’objet de violences spécifiques, notamment des viols et des destructions de foetus. Parmi les témoignages publiés dans le rapport, figure celui d’une femme enceinte de quatre mois et demi, violée chez elle en février 1999 par quatre Serbes, dont deux militaires, annonce l’agence presse « Presheva jonë » base a Genève.Selonl’agence de presse Presheva Jonë basée à Genève.

kosoanaa “Ils m’ont violés de différentes façons et invité deux autres hommes qui gardaient la maison et la chambre des enfants à en faire autant”. Elle ajoute qu’après une tentative de fuite, “ils m’ont ligotée, se sont assis sur mon ventre et m’ont forcé à boire quelque chose que j’ai essayé de refuser”, avant de perdre conscience. “J’ai ressenti ensuite une terrible douleur dans l’estomac” et le lendemain “nous sommes allés chez le docteur qui m’a proposé un avortement parce que l’enfant dans mon ventre avait Haut de pageété complètement détruit”.

Enfants décapités, seins coupés, foetus mutilés : l’OSCE dresse la liste non exhaustive des horreurs de la guerre du Kosovo, dans un rapport sur les atteintes aux droits de l’homme qu’elle dévoile aujourd’hui à Pristina.

La juridiction du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPI) a été élargie au Kosovo et « les personnes responsables de ce type de crimes seront soumises à la justice », assure en préface le magistrat Louise Harbour, ex-procureur du TPI.

Au total, 90 % des Albanais du Kosovo ont été déplacés par le conflit, soit plus de 1,45 million de personnes , a calculé l’OSCE. Désormais, le désir de revanche dans toutes les régions du Kosovo fait des Serbes de la province les victimes de la grande majorité des violations des droits de l’homme

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