topelementJean Musy, président de l’association de la presse étrangère (APES) et Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération suisse.

Genève, 12.10.2015  -Les semaines et les mois passent et la question de la main-d’œuvre étrangère post 9 février 2014 ressemble à une patate brûlante qui ne refroidit pas. Or, en acceptant l’initiative dite «contre l’immigration de masse», les Suisses ont donné à leur gouvernement un délai de trois ans, à compter du vote, pour reformuler sa politique d’immigration a ecrir “Tribune de Genève”, transmise à l’agence de presse «Presheva Jonë» basée a Genève.

 

 

Dans environ quinze mois, le Conseil fédéral devra donc sortir de sa besace un projet acceptable à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la Suisse.

Invitée hier à Genève, par L’Association de la Presse Etrangère en Suisse et au Liechtenstein- APES , la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga n’a pas livré de recette miracle. Elle s’est contentée d’esquisser «deux pistes», que l’on devine tortueuses, pour que le pays, et en premier lieu ses secteurs économiques dépendant de la main-d’œuvre étrangère, sorte de l’ornière.

largea_sonetaaa-300x2001446238358Qualifiant les conséquences du vote de «pénibles» et même «néfastes» pour l’économie, la conseillère fédérale a insisté sur un point: «la clarification de nos relations avec l’Europe représentera le principal défi» de la législature qui commencera après les élections nationales de dimanche. D’autant plus que la question migratoire est aussi devenue, depuis la crise syrienne, en tête des préoccupations de l’Europe.

Simonetta Sommaruga a cependant décelé «une certaine compréhension» de la part des pays voisins, en rappelant que 300 000 frontaliers issus de ces Etats travaillaient en Suisse (dont 75 000 pour le seul canton de Genève, où ce problème est plus aigu qu’ailleurs). «Les échos sont différents avec les pays plus éloignés», a-t-elle ajouté. Sur le plan intérieur, l’heure est à la dissection des idées et suggestions – «un inventaire à la Prévert» – émises par les milieux concernés, avant l’accouchement d’une loi. (TDG)

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