Pristina 16 fevr  -La Suisse a reconnu le Kosovo comme Etat souverain le 27 février 2008, soit dix jours après sa déclaration d’indépendance. Jusqu’à présent, 114 des 193 Etats membres des Nations Unies ont reconnu le Kosovo, dont 23 des 28 Etats membres de l’EU ainsi que les Etats-Unis.
Madame Micheline Calmy-Rey, l’avocate de l’indépendance du Kosovo s’est intéressée très tôt à la médiation entre Serbes et Albanais de la province. La Suisse a été le premier pays à porter la questiondevant la communauté internationale.
Dix  ans après l’indépendance, la Confédération soutient toujours le développement du pays, qui reste englué dans une crise économique et politique et est miné par la corruption. Elle y stationne 235 soldats de la Swisscoy. Ce contingent devrait continuer d’œuvrer à la stabilité du Kosovo jusqu’à la fin de 2020. Le plus jeune Etat d’Europe s’apprête à fêter les 10 ans de son indépendance. Sur la base d’une forte immigration en Suisse, les deux pays ont édifié une relation unique.
Avec 180’000 personnes, la Suisse accueille l’une des plus importantes diasporas kosovares en Europe. En 2016, les Kosovars installés en Suisse ont envoyé environ 160 millions de francs dans leur patrie.
D’autres pays ainsi que des organismes internationaux sont encore présents dans le pays, qui peine à acquérir les bonnes pratiques d’un Etat de droit, dix-huit ans après la fin du conflit avec la Serbie de Milosevic.
Le 3 mai 2016 , le Kosovo intègre l’UEFA. Le 13 mai 2016 , le Kosovo est admis comme 210e membre de la FIFA. Le Kosovo va désormais participer aux éliminatoires de la Coupe du Monde et de l’Euro. Bruxelles a clairement indiqué que la Serbie devra conclure un traité international contraignant avec le Kosovo si elle entend rejoindre l’UE. Belgrade devrait notamment s’y engager à ne pas faire obstacle à l’adhésion du Kosovo à des organisations internationales telles que l’ONU.
Des journalistes de Assenctiation de la presse étrangère en Suisse ( APES ), invités par le gouvernement la semaine passé, ont pu s’entretenir tant avec des albanophones qu’avec des serbo-phones sans pouvoir mesurer la haine entre les communautés que décrivent certains médias à l’étrangée.  À Mitrovica, le pont qui enjambe l’Ibar relie les deux parties de la ville, mais sépare les communautés serbes et albanaises. Au Nord, les drapeaux serbes sont partout et des panneaux et des graffitis, jusqu’au coeur du centre-ville, que “le Kosovo, cest la Serbie “. Ls journalistes de l’APES ont visité la ville et pu franchir à pied le pont sans problème même s’il reste fermé à la criculation.
L’ambassadeur de Suisse au Kosovo Jean-Hubert Lebet qui a reçu la délégation des journalistes de l’APES a dit apprécier les bonnes relations entre la Suisse et le Kosovo, selon lesquelles la communauté albanaise en Suisse reste un exemple d’intérgration.
Répondant à une question du correspondant de l’agence de presse “Presheva Jonë”  à Genève, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu’il regrettait que le dialogue entre Pristina et Belgrade soit au point mort. “Si vous me demandez si je suis satisfait, il est clair que je ne le suis pas”, a déclaré le chef de l’ONU Guterres.
Résultat de recherche d'images pour "thaci haradinaj pacolli"Ramush Haradinaj, un leader proche de Rugova est le Premier ministre au Kosovo. Ce qui fait dire aux observateurs optimistes que le Kosovo est dans les mains des trois “suisses”.
De fait, le président Hashim Thaci était, avant la guerre de 1997, un citoyen de Suisse habitant Dedikon, Ramush Haradinaj, ancien haut de responsable de l’UCK, considéré comme un héros au Kosovo, vivait a Leysin et le ministre des Affaires étrangères Behxhet Pacolli, un homme d’affaire connu non seulement au Kosovo et en Suisse mais aussi dans le monde, à Lugano.
Ces trois leaders, dont la probité est mise en cause par certains, vont-ils parvenir à battir dans ce teritoire de 11 890 km2, (un quart de la Suisse ) une “petite Suisse aux Balkans” selon le mot de M. Haradinaj  rapporté par l’agence de presse “Presheva Jonë” ?
Un  “copier-coller” du modele suisse dans cette toute jeune nation fait figure de fantasme. Mais il est certain qu’il  est nécessaire de faire progresser les processus de démoncratisation et de tolérance dans la région, en accordant la priorité au dialogue entre les communautés du pays et de ses voisins. Il est nécessaire de faire progesser les processues de démoncratisation et de tolérance dans la région, en accordant la proprité au dialogue.
Au terme de cette vistite, le Genevois Jean Musy, le président de l’APES a déclaré: ” Le Kosovo m’as surpris, ce que nous lison et voyons dans certains médias en Suisse et en Europe. Des contacts avec les gens, avec des jeunes généreux et accueillants. Peut-être un peu pauvre mais riche en coeur. Ces jeunes ne sont pas seulement les perspectives du Kosovo, mais aussi les perspectives des européennes..”
SHPËRNDAJE